Ferrari 488 : voici le Spider

Quoi de mieux qu'un cabriolet pour savourer une balade ensoleillée ? Mais pour le faire au volant de cette 488 Spider, il faudra attendre la saison estivale 2016. Ce modèle ne sera disponible que dans quelques mois... ce qui vous laisse le temps de joindre votre banquier, vu que le prix sera largement au-dessus de la barre des 200.000 € !

Ferrari n'a donc pas remis au goût du jour l'appellation GTS, préférant conserver le simple terme Spider. L'auto est dotée d'un toit rigide rétractable, qui se replie en deux parties. La manœuvre est très rapide, ne prenant que 14 secondes. Selon la firme italienne, un tel système est plus léger qu'une capote en toile similaire.

Rouler toit replié permettra de profiter des joies du plein air... et surtout d'entendre au mieux le son du bloc V8. Mais les puristes regretteront la présence de deux turbos, qui résonnent de façon moins noble. C'était un mal nécessaire pour booster la puissance tout en faisant baisser les consommations. Par rapport à la 458 Italia, la cavalerie passe de 570 à 670 ch ! De quoi réaliser le 0 à 100 km/h en trois secondes.

Le couple maxi est de 760 Nm. Pour un plaisir permanent en conduite musclée, sa valeur maxi évolue au fil des rapports de la boîte double embrayage à sept vitesses. Hyper performante, la 488 n'en reste pas moins facile à conduire grâce à ses nombreuses aides électroniques. Ca décoiffe... au sens propre et au sens figuré. Pour le confort des occupants, un petit saute-vent en verre est monté en série.

D'un point de vue esthétique, pas de surprise : il s'agit d'une 488 GTB avec un nouveau pavillon !  Plus que leurs envies, les designers ont écouté les recommandations des ingénieurs spécialisés en aérodynamique. La face avant est menaçante avec sa large prise d'air, qui semble venir manger le bitume. Sur les flancs, de grandes ouvertures avalent d'importantes quantités d'air pour refroidir la mécanique. A l'arrière, les feux ronds sont typiques de Ferrari, tout comme la lumière centrale qui évoque le monde de la Formule 1.